Les parcours cyclables de la côte Atlantique
- By : Marie
- Category : Vie pratique
- Tags: batterie, cyclisme, cycliste, cyclotourisme, pédale, piste cyclable, promenade, randonnée, vélo électrique, voie verte
Comme Ré et Oléron, ses sœurs du sud, l’île de Noirmoutier semble faite pour le vélo. Ses aménageurs de pistes cyclables, en tout cas, jouent délibérément, désormais, la carte de la roue libre.
Faire du vélo électrique en Charente-Maritime
Le cyclisme familial est une activité en plein essor, il permet de renouer des liens avec le groupe familial, de prendre de grandes bouffées d’air et de faire une activité très positive pour les organismes. Cependant, malgré les efforts faits par les collectivités pour rendre les parcours cyclables très sécurisés, on déplore toujours des accidents causés par négligence ou par manque de prise en compte des dangers du cyclisme. Rappelons que le casque est obligatoire et indispensable pour les jeune de moins de 11 ans. Mais les adultes doivent comprendre qu’ils ne seront pas épargnés en cas de chute ou de heurts avec obstacles matériels ou organiques. Le port du casque est donc recommandé et souhaité, ainsi qu’un système de signalisation pour la nuit et même pour informer ceux qui utilisent les voies cyclables. Il existe des gilets de signalisation à LED avec télécommande qui sont très efficaces.
La Charente-Maritime est moins bien lotie côté continent que côté îles. Ainsi, seules de petites routes donnent encore accès à La Rochelle, au pont-viaduc de l’île de Ré et à ses 90 km de pistes cyclables… Même chose ou presque, au sud, pour la partie La Rochelle/Rochefort le parcours littoral n’étant pas encore suffisamment sécurisé, mieux vaut opter carrément, en saison au moins, pour la jonction maritime. Depuis La Rochelle ou La Palice (Ré), des vedettes acheminent directement touristes et vélos jusqu’à l’île d’Aix, puis ensuite jusqu’à Bayardville (Oléron) !
La riche histoire de la côte
La solution n’a qu’un inconvénient. Elle fait manquer au passage une série de curiosités pourtant difficilement contournables Rochefort, la Corderie royale et l’Hermione, entre autres, mais aussi, plus au sud, son pont transbordeur, et le mystérieux marais de Brouage que des voies cyclables s’apprête à parcourir, justement, de Tonnay-Charente au Chapus (une trentaine de km) sur le tracé d’une ancienne voie ferrée. De là, un passeur, réservé aux seuls piétons et cyclistes, permet, à la belle saison au moins, de rejoindre directement le Château-d’Oléron sans avoir à emprunter le long et périlleux viaduc d’Oléron.
Récemment créée sur une emprise ferroviaire déclassée, la Voie verte Coëx/La Roche-sur-Yon (31 km) n’attend plus que sa jonction avec Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
À voir : L’enceinte médiévale du château de Noirmoutier abrite un passionnant musée municipal. Le réseau cyclable de l’île, faut-il le dire ? Y mène directement…
Rouler librement sur voies cyclables en Loire-Atlantique
La « capitale » de la Loire-Atlantique, d’abord ! Nantes est une ville-port, à la fois trépidante et chargée d’histoire. On visitera son superbe château des Ducs de Bretagne et sa cathédrale Saint-Pierre, on flânera sur les bords de l’Erdre, qui rejoint ici la Loire, et tout au long des rues de la ville ancienne. On ne pourra pas manquer notamment l’irrésistible pèlerinage au passage Pommeraye et à la place Graslin. Au débouché de l’estuaire de la Loire, La Baule et le chapelet de petites stations s’étirant jusqu’à Piriac valent au moins autant le détour que le marais et le Parc naturel régional de Brière qui les jouxtent.
À voir absolument, donc ! D’autant que l’ensemble est à une encablure à peine du port de Saint-Nazaire et du pont très aérien, qui ouvre ensuite la route de Pornic, de La Bernerie et du marais breton-vendéen, à faire sur voies cyclables.